Blockchain : mieux gérer l’augmentation du nombre de transactions
Durant les périodes les plus intenses du trading, il est très fréquent que le nombre de transactions dans la blockchain augmente. Cette augmentation peut avoir quelques conséquences. Le principal problème lié à cette hausse est le ralentissement du temps de la transaction, voire un « shutdown » complet. Ainsi, afin d’éviter ces éventuelles complications, il est important de mieux gérer l’augmentation.
Le défi de la « scalabilité » des blockchain
Dans le monde de la crypto monnaie, la « scalabilité » se traduit alors par un nombre de transactions demandées supérieur à une capacité de validation de transactions dans la Blockchain. En effet, l’un des principaux défis de la blockchain est la capacité à faire face à une augmentation du nombre de transactions.
Ce problème se produit principalement dans la Blockchain du Bitcoin. En décembre 2017, on ne pouvait valider que 4 transactions par seconde en moyenne. Certaines transactions pouvaient prendre des jours avant d’être validées. Ce qui est bien évidemment très problématique, car en 2018, chaque seconde, autour de 20 transactions étaient validées.
Mais ce problème ne se manifeste pas seulement au niveau de la Blockchain du Bitcoin. Il s’agit d’une confrontation commune à un grand nombre de Blockchains classiques.
Augmenter la taille des blocs de la Blockchain
Une des solutions qui ont été proposées pour mieux gérer l’augmentation du nombre de transactions dans le Blockchain est d’augmenter la taille des blocs de la Blockchain elle-même. Logiquement, le nombre de transactions pouvant être validées dans un bloc augmente aussi. Cette solution est toute aussi évidente que simple pour accroître la capacité de validation des transactions.
Mais avec ce mini-protocole devront s’accompagner des « checkpoints » ou points de contrôle. Il s’agit d’un numéro de bloc codé dans un wallet que les mineurs pourront considérer comme fiable. Grâce à ces numéros, il sera plus facile de reconstituer tout l’historique de la transaction. Une partie de consensus va alors s’inviter dans le Proof of Work (PoW) accompagné du checkpoint qui est un Proof of Stake (PoS).
Cependant, cette solution n’est pas la plus viable à long terme. En effet, il serait impossible et non raisonnable d’augmenter la taille des blocs indéfiniment. Cela aurait bien évidemment des conséquences sur le protocole et l’efficacité de la Blockchain.
En fait, avec l’augmentation de la taille des blocs devra s’accompagner une puissance de calcul plus élevée afin de valider un bloc. Or, augmenter la puissance de calcul aura d’importantes répercussions sur la rentabilité. Le minage sera très peu voire pas du tout rentable.
Utilisation d’une ou de plusieurs sidechains
Cette solution est également valable sur tous les Blockchains. On utilise des « sidechains » pour le Bitcoin et « sharding » ou « plasma chains » sur Ethereume, etc. On accompagne alors une sidechain à la Blockchain principale. Et le travail sera distribué à chaque blockchain ou sidechain. Ainsi, il est possible de rattacher plusieurs sidechains à la principale. On pourra alors adapter les protocoles en fonction des besoins (PoW ou PoS).
La création des sidechains entraînera bien évidemment la création des sidecoins. Ce mécanisme devra être bien travaillé, car des problèmes de symétrie pourront rapidement apparaître si les protocoles ne sont pas correctement synchronisés. Mais à dire vrai, les sidechains paraissent être la solution la plus prometteuse.